Petite virée à la « vallée de l’Orbe »
Départ en bus depuis le Sentier pour une moyenne distance sur une carte assez technique avec
quelques passages un peu flous (Marc commence à hésiter d’acheter des lunettes). Beaucoup de
satisfaction, quelques points d’interrogations et un apprentissage pour certains que l’âge réel n’est
pas le critère pour choisir sa carte dans les starting-block, mais bien l’année de naissance… Pour une
fois qu’on peut se boire une petite bière à la fin d’une CO, on voit bien qu’on est en Suisse-
Romande ! Départ pour les Jouvencelles où la jeunesse s’en donne à cœur joie avec le ballon, et le
fût continue de couler… On se lèche les babines en voyant arriver un beau mélange d’une pizzeria qui
propose au moins 40 pizzas à choix (variante tartiflette, ou viande hachée) et pizzas sucrées à la
framboise un vrai régal. Marc voulait prolonger son anniversaire pour trouver une bonne raison
d’avoir plus de gâteau à manger… La nuit a révélé une nouvelle sorte d’animal : le tabouret rampant,
et le : j’aimerais dormir paraissait une phrase dénuée de sens…
Dimanche la LOM nous attend. Un départ tapissé de mousse nous donne envie de nous perdre
tellement c’est beau et malgré cela il y a eu beaucoup de podiums pour l’ANCO et une heureuse
anecdote : David a retrouvé un doigt perdu pour que le propriétaire puisse terminer sa course !! Le
soir de beaux échanges autour d’une table indienne aux plats délicieux, Merci Archi !
La CO prévue au magnifique Fort des Rousses, le deuxième plus grand de France, a été revue en
mode glissppette sur le tremplin, ce qui n’a même pas redonné le sourire à la bonne dame du coin
(on pensait que c’était la pluie qui la rendait grognon), mince mince. La visite du Fort fut très
impressionnante. Avec ses 50000m 2 de caves voutées et ses 120000 meules de fromage. Le guide
loquace nous a appris qu’il fallait 23 vaches (bravo Robin) pour faire une meule et que la couleur du
fromage ne dépendait pas de l’âge mais de l’affouragement : l’hiver il est clair, l’été il est jaune.
Napoléon nous a presque fait pleurer et grimacer, Anton nous apprend que pour réveiller un
inconscient on utilisait l’ammoniac, belle odeur les amis ! Aurélien et Erik se sont mis en tête de
trouver un moyen pour repartir avec 600 euro sous le bras, mais le fort est trop bien sécurisé !
Belle sortie merci l’ANCO !
Pamela
Photos : C. Aebersold / A. Soguel / M. Lauenstein